Malgré
la perte de ces pratiques, on a pu voir au siècle dernier, des bonzes faisant voler leurs
cerfs-volants au dessus de leurs pagodes pour détourner la malignité des esprits.
Depuis le VIIè siècle en Corée,
les quinze premiers jours de l'année lunaire, on écrit sur des cerfs-volants le
nom et la date de naissance des enfants que l'on voulait mettre à l'abri des mauvais
esprits.
Au Japon, depuis 1925,
sur le seuil des maisons d'un nouveau-né,on utilise des manches à air en forme de carpe,
symbole de sérénité.
Au Guatemala, la légende
Maya veut qu'à la toussaint, on fasse voler des cerf-volants afin que les âmes des morts
encore ancrées à la terre, puisent saisir le câble de retenue pour entreprendre leur
long périple vers le ciel.
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